Bien sûr, CannHal + peut considérer que lactualité se résume au festival mondain.
Cependant SUGAR MAN étant encore à laffiche dans six salles à Paris, jai la faiblesse de croire quil est toujours dactualité (cependant, il n'est toujours pas répertorié sur PCC)
http://www.youtube.com/watch?v=RXQsPwIvjFI
Jai vu ce film le 27 février et je ne pensais pas être le premier à en parler sur PCC.
Bien sûr, un film un peu nostalgique ne pouvait que mintéresser. Cest un film qui se présente comme un documentaire. Il a été réalisé par un jeune Suédois du nom de Malik Bendjelloul que je ne connaissais pas. Il a pour « sujet » le chanteur folk aujourdhui septugénaire Sixto Díaz Rodríguez que je ne connaissais pas non plus.
http://www.youtube.com/watch?v=RF79m9eAg5k
http://www.youtube.com/watch?v=D5PF8ykKUWE
http://www.youtube.com/watch?v=eu5W-po-cLI
http://www.youtube.com/watch?v=NAaFTOLAziM
http://www.youtube.com/watch?v=HJifiS3jh6M
http://www.youtube.com/watch?v=qyE9vFGKogs
Mais ce nest pas un simple documentaire. Dans le Monde.fr, Aureliano Tonet commence par écrire : "Quand la légende devient un fait, publiez la légende", conseillait le journaliste de L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), l'avant-dernier western de John Ford. Puis il décortique la légende et prétend apporter aux ignorants la vérité historique.
http://www.critikat.com/Sugar-Man.html
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/07/sugar-man-un-storytelling-soigneusement-agence_3155548_3246.html
Chacun sa nostalgie. Elle peut être dialectique. En 1967, Guy Debord publiait La société du spectacle[1]. Il sinspirait un peu dun ouvrage américain où lon pouvait lire :
« En apprenant que la firme sest donné la peine de le séduire scientifiquement, le consommateur se sent certain que la firme est vraiment dans le vent. Elle se soucie assez de lui pour améliorer ses moyens dattraction envers lui. Ainsi, dune façon ou dune autre, il nest pas vraiment trompé. Dans toute lhistoire des hommes, cest la première grande séduction où le charme du séducteur est renforcé par la révélation de ses artifices. »[2]
[1] Oui, bien sûr, cest aussi le nom de quavait choisi un collaborateur de Canal + pour fonder sa société de production.
[2] Ce livre de Daniel Boorstin a été traduit deux fois en français : en 1962 sous le titre Limage ; et 2012 sous le titre Le triomphe de limage.
Trending Articles
More Pages to Explore .....